
À 100 kilomètres de Lviv, les religieuses de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille ont accordé refuge à des famille qui fuient les conflits.
Avant la guerre, dix-sept religieuses de la Congrégation gréco-catholique des Soeurs de la Sainte Famille menaient une vie paisible dans leur monastère situé dans le village de Hoshiv à 100 kilomètres de Lviv.
La religieuse principale soeur Dominica explique que « tout dans le monastère est axé sur la prière et l’ordre ».
Cependant lorsque l’invasion russe a débuté le 24 février dernier, les religieuses ont décidé d’ouvrir leurs portes.
Associated Press (AP) rapporte qu’aujourd’hui, elles accueillent une quarantaine de familles, dont une douzaine d’enfants, ayant fui la guerre.
« Toutes nos prières sont maintenant concentrées sur la paix en Ukraine, pour nos soldats, pour ces innocents qui sont morts, qui ont été assassinés », a ajouté sœur Dominica.
Selon AP, le monastère est un symbole de résilience depuis sa construction au début des années 90, après l’indépendance de l’Ukraine, l’ancien monastère du village ayant été fermé par les autorités lorsque la région faisait partie de l’Union soviétique.
Ryma Stryzhko, 59 ans, qui a fui Kharkiv, révèle que le monastère est pour elle un « paradis » après ce qu’elle a traversé.
« Il semblait que les avions volaient au milieu de ma maison. Et vous pouviez entendre le bruit des bombardements », se rappelle-t-elle.
Rostyslav Borysenko, un enfant âgé de 10 ans, qui a quitté la ville de Marioupol avec sa mère, explique qu’au monastère il joue et lit des prières avec les religieuses. « Ça aide », ajoute le petit garçon.
Camille Westphal Perrier